Je suis à San Pedro, dans le Désert D’Atacama, qui couvrent une grande partie nord du Chili, s’étend jusqu’en Bolivie et jusqu’au sud du Pérou.San Pedro est un petit village dans une oasis. Nous sommes entourés par une ceinture montagneuse magnifique ! Devant moi, un panorama impressionnant se dresse : des dizaines de volcans qui constituent la frontière avec la Bolivie.
Je fais rarement des photos, ici c’est plus compliqué : la chaleur d’abord, ne permet pas de se trimbaler un appareil qui risque de prendre des coups de chaud fatals. Certains le font, moi je ménage mon vieux Canon. Ensuite, pour rester plus authentique, plus proche des gens, un appareil photo n’est pas le meilleur atout, surtout que je ne suis entouré que de Chiliens et Argentins, donc je me vois mal avec eux et chez leurs amis avec mon appareil.
Pour l’instant, ce soleil infernal ne m’a pas permis de faire des excursions (qui ne manquent pas) autour du village.
Je suis installé avec ma tente, sur le terrain d’un ami de J’aime. Le 1er jour, j’ai laissé ma trousse de toilette dans ma tente. Mon shampooing a dû bouillir puisqu’il avait débordé (alors qu’il était en position verticale et pas plein…) ainsi que le produit douche, et mon dentifrice est resté chaud des heures après le coucher de soleil.
Ici, la population est nettement d’origine indienne. Cette partie du Chili appartenait à la Bolivie et au Pérou jusqu’à la fin du 19ème.
Ici, avec moi, il y a quelques phénomènes : Javier, un Argentin. Ce grand gaillard a sillonné toute l’Amérique latine à vélo ! Il a le don d’être chez lui partout où il entre !!! Hector, lui, vivait dans la rue, il a été « recueillit » par Antonello, et il vit maintenant au même endroit que moi. Hector chante à longueur de journée… très fort. C’est à la fois drôle et pénible. Il imite les chants d’oiseaux à la perfection. Quant à Antonello, c’est le propriétaire du lieu et je ne le connais pas encore, il rentre demain. Mais ça promet…
Ici les fêtes s’improvisent comme je n’avais jamais vu ! Des femmes gardent les troupeaux avec les chiens, au milieu d’immenses pâturages. Elles tricotent en même temps de chauds bonnets. Eh oui ! ici les nuits sont froides.
A bientôt pour plus de détails. Mais bon sang, que la nature est belle !!!!!!
Bises à tous
Eric
